A l'occasion de la publication du recueil de mes illustrations aéronautiques aux Editions Paquet, j'ai voulu faire figurer au côté des travaux réalisés sur ordinateur, via la tablette graphique, des dessins réalisés "à l'ancienne". J'ai donc à cette occasion retrouvé crayons et papier que j'avais depuis très longtemps mis de côté. Je ne faisais plus en effet appel au graphite qu'au moment du découpages des planches de mes albums de bande dessinée.
Je dois avouer que le plaisir que j'y ai pris est incomparable à celui que je peux éprouver lorsque je travaille en virtuel. Si l'aspect ludique du travail sur informatique est indéniable et très appréciable, l'émotion et l'engagement n'y sont pas aussi forts. En conséquence de quoi la satisfaction que j'y trouve lorsque le but est atteint y est moindre.
La prise de risque, la nécessité d'une plus grande concentration peut-ête aussi, au moment de tracer un trait, font que chaque décision implique davantage le dessinateur.